Lors de son comité directeur du 20 novembre 2024, la CFE-CGC a pris des décisions majeures, réaffirmant son engagement envers les salariés, les entreprises et la modernisation du dialogue social en France. Deux accords significatifs ont été signés par notre confédération syndicale, tandis qu'un troisième a été rejeté pour rester en cohérence avec les positions fondamentales que nous défendons.
Un accord unanime pour l'évolution du dialogue social
La CFE-CGC a signé à l'unanimité l'accord relatif à l'évolution du dialogue social, une avancée majeure dans la reconnaissance des élus expérimentés au sein des comités sociaux et économiques (CSE). Cet accord met fin à la limitation des trois mandats, instaurée en 2017, qui bridait l'apport des militants chevronnés dans les entreprises.
Face aux défis croissants et aux transformations rapides du monde du travail, les compétences et l'expérience de ces militants seront des atouts précieux. Ce changement est une victoire pour les salariés, les militants syndicaux et les entreprises, qui pourront s'appuyer sur des profils expérimentés pour naviguer dans une période marquée par de nombreux bouleversements.
Un soutien mesuré mais ferme à l'emploi des salariés expérimentés
La CFE-CGC a également choisi, à la majorité relative, de signer l'accord en faveur de l'emploi des salariés expérimentés. Si cet accord apporte des améliorations visibles pour cette catégorie de salariés, le débat au sein de notre comité directeur a mis en lumière des frustrations importantes. La confédération déplore un manque d'ambition concernant des leviers essentiels tels que la flexibilité choisie, qui pourrait donner aux salariés davantage de contrôle sur la gestion de leur temps de travail.
Malgré ces réserves, la CFE-CGC considère que cet accord constitue un pas en avant qu'il est nécessaire de soutenir, tout en appelant à des mesures plus audacieuses et concrètes lors des négociations futures.
Un refus ferme de l'avenant sur l'assurance chômage
Fidèle à ses positions de novembre 2023, la CFE-CGC a refusé de signer l'avenant sur l'assurance chômage. Cette décision reflète notre opposition ferme à la dégressivité des allocations pour les cadres, une mesure que nous jugeons injuste et pénalisante.
En restant cohérente avec ses engagements, la CFE-CGC envoie un signal fort à ses adhérents : elle ne cautionnera pas des dispositifs qui fragilisent les droits des salariés, en particulier ceux des cadres.
Des attentes claires pour l'avenir
À travers ces décisions, la CFE-CGC adresse un message sans équivoque à la partie patronale : la prochaine négociation interprofessionnelle devra être ambitieuse et répondre concrètement aux attentes des salariés. Les "petits pas" ne suffiront pas face aux enjeux actuels.
Avec ces positions, la CFE-CGC continue de jouer un rôle central dans la défense des intérêts des salariés et dans la transformation du dialogue social en France.
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