Le 8 mars marque la Journée internationale des droits des femmes, une occasion de rappeler que l'égalité entre les femmes et les hommes reste un objectif à atteindre dans nos entreprises et administrations. Les syndicats, notamment la CFE-CGC, jouent un rôle essentiel dans cette lutte, en dénonçant les inégalités persistantes et en revendiquant des avancées concrètes pour les femmes au travail.

Des inégalités persistantes

Malgré des avancées législatives, les femmes continuent de faire face à des disparités significatives dans le monde professionnel :

  • Écart salarial : Les femmes perçoivent en moyenne des salaires inférieurs de 20,3 % à ceux des hommes, soit un manque à gagner de 429 euros mensuels. (source : CFE CGC)

  • Postes de cadre : Bien que plus diplômées, les femmes sont souvent sous-représentées dans les postes à haute responsabilité, notamment dans les entreprises du CAC 40.(source :CFE CGC)

  • Métiers techniques et scientifiques : Les femmes ne constituent qu'un quart des ingénieurs en activité et un tiers des étudiants en ingénierie, souvent découragées par des stéréotypes de genre dès leur scolarité. (source :Le Monde)

  • Pensions de retraite : Les femmes subissent une double peine, avec des emplois moins rémunérés pendant leur carrière, entraînant une pension de retraite en droit direct inférieure de 43 % par rapport aux hommes. (source :CFE CGC)

Ces chiffres illustrent les obstacles que rencontrent les femmes tout au long de leur carrière, notamment en raison des plafonds de verre et des stéréotypes persistants.

Le rôle de la CFE-CGC dans la promotion de l'égalité

La CFE-CGC est en première ligne pour défendre les droits des femmes et promouvoir l'égalité professionnelle. Elle met en lumière les inégalités persistantes et propose des actions concrètes pour y remédier.

Par exemple, la CFE-CGC milite pour la mise en place d'une enveloppe spécifique pour le rattrapage salarial, négociée avec les représentants du personnel. Elle souligne également la nécessité de revoir l'index de l'égalité professionnelle femmes-hommes, en intégrant la notion de parcours professionnel pour garantir une progression de carrière équivalente entre les sexes. (source :CFE CGC)

Revendications pour des avancées concrètes

À l'occasion du 8 mars 2025, la CFE-CGC formule plusieurs revendications pour accélérer l'égalité professionnelle :

  • Égalité salariale et de carrière : Mettre en place des mesures contraignantes pour éliminer les écarts de rémunération et favoriser l'accès des femmes aux postes à responsabilité.

  • Revalorisation des métiers féminisés : Reconnaître et valoriser les compétences dans les secteurs à prédominance féminine, souvent sous-valorisés et mal rémunérés.

  • Transparence salariale : Transposer de manière ambitieuse la directive européenne sur la transparence salariale et réviser en profondeur l'index Égalité professionnelle.

  • Retraite : Abroger l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, qui pénalise particulièrement les femmes en raison de carrières souvent interrompues ou à temps partiel.

  • Services publics : Financer des services publics de qualité, notamment dans la petite enfance, pour alléger la charge qui pèse sur les femmes en matière de parentalité.

  • Lutte contre les violences sexistes et sexuelles : Allouer davantage de moyens pour combattre les violences et assurer une mise en œuvre optimale des programmes d'éducation à la vie affective et sexuelle dans les établissements scolaires.

Et vous, quelles avancées dans vos entreprises ? N'hésitez pas à nous faire un retour sur vos besoins, vos attentes & vos succès !

 

La Journée internationale des droits des femmes est un rappel puissant que l'égalité professionnelle est loin d'être acquise. La CFE-CGC, en tant qu'acteur majeur du dialogue social, joue un rôle crucial pour dénoncer les inégalités et porter des revendications visant à construire une société plus juste et égalitaire. Le 8 mars 2025 doit être une journée de mobilisation pour transformer les paroles en actes concrets en faveur des droits des femmes.